1. Comment le gouvernement catégorise-t-il les cryptomonnaies ?

Tout dépend à qui vous demandez. Pour la CFTC, les cryptomonnaies sont des commodités, et ce depuis 2014. De plus, elle a affirmé à de multiples reprises sa compétence en matière de dérivés de cryptomonnaies. Pour ce qui est de la SEC, le débat fait encore rage sur la qualification de titres financiers – ou securities en anglais – pour les cryptoactifs ayant eu recours à une ICO. Enfin, pour le fisc, les cryptomonnaies sont considérées comme un bien dans le cadre de l’imposition.

2. Qu’en pense l’industrie des cryptomonnaies ?

Une majorité des acteurs se plaignent de l’incertitude réglementaire. Toutefois, nombreux sont ceux qui militent contre la régulation en ce qu’elle pourrait, porter atteinte à leur business model. Par exemple, la SEC affirme que c’est par l’application du Howey Test que se fait la classification. Alors que, les cryptobusiness affirment que ce test n’est pas adapté à la réalité des devises numériques. La SEC aurait dû innover, ce qu’elle n’a toujours pas fait.

3. Est-ce que cela signifie que le Bitcoin est un titre financier ?

La situation du Bitcoin est plus claire, ce n’est pas un titre financier. Il n’a pas été utilisé pour effectuer une campagne de financement pour une société. Dès lors, il ne peut être qualifié de titre financier, en ce qu’il ne représente pas un investissement commun, ce qui est l’un des trois critères du Howey Test.

4. Comment sont adressés les problèmes de compétences en matière de cryptomonnaies ?

La SEC travaille conjointement avec la CFTC et le département du Trésor. Cependant, en l’absence de stratégie nationale la plupart des avancées se font état par état.

5. Que fait l’industrie crypto à ce sujet ?

L’industrie a eu deux réactions. La première a été l’intensification du lobbying auprès des autorités fédérales. La seconde est une transformation de la manière dont sont faites les ICOs. Douze milliards de dollars ont été récoltés grâce à des ICOs au cours du premier trimestre 2018.
Certains entendent dorénavant proposer des tokens qui sont prétendument utilitaires, mais la réelle utilité de ces tokens reste encore à prouver. Cette approche a été adoptée pour éviter la classification en security. Ces tokens ont donc vocation à être utilisés pour des biens et des services une fois la start-up lancée.
D’autres, proposent officiellement des tokens titres financiers et tentent de se soumettre aux lois en vigueur. Notamment en limitant les possibilités d’investissement pour proposer le token à des investisseurs institutionnels ou à des personnes fortunées.

6. Quels sont les enjeux relatifs à ces questions ?

L’enjeu principal est une énSpam get you ban quantité d’argent. Si la SEC classifie l’Ethereum comme étant une security, alors son prix va nécessairement chuter. En effet la plupart des exchanges aux États-Unis ne sont pas enregistrés comme des exchanges de titres financiers. Dès lors, des exchanges comme Coinbase devraient retirer l’ETH de leur listing.

7. Quand et comment cette situation sera-t-elle éclaircie ?

L’apparition d’ETFs, et de contrats à terme pourrait aider à clarifier le statut des cryptomonnaies. Les États-Unis ont choisi de ne pas prendre de posture agressive quant aux cryptomonnaies. Mais, sans règles claires les règles seront définies empiriquement, en prêtant attention au procès et aux sanctions qu’imposeront les autorités aux acteurs du secteur sont jugées contrevenir aux règles en places.

Nous avons ici un paradoxe qui est le suivant : pour savoir comment agir, les acteurs du secteur des cryptomonnaies devront agir. Ils devraient d’agir jusqu’à recevoir une mise en garde ou une sanction afin de savoir comment agir par la suite. Ou cesser leurs opérations et observer leurs concurrents et partenaires jusqu’à ce qu’ils soient sanctionnés pour déterminer la direction à suivre.

En somme, aucune de ces deux options ne présente la sécurité juridique nécessaire au développement de l’écosystème des cryptoactifs.

Chaque semaine un concours original est organisé par LIFElabs :

Règles du concours : Pour participer vous devrez simplement suivre leur compte twitter (@LifetokenFrance) et bien sur votre tweet devra avoir pour thème le Lifetoken.

Il devra également contenir le #LIFEtokenTweetOfTheWeek.

Chaque samedi, le meilleur tweet de le semaine sera sélectionné et l’auteur se verra récompenser de 50.000 LifeTokens !
 
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Jusqu'à ajourd'hui, les autorités japonaises étaient plutôt indulgentes envers les échanges crypto. Bien que les règles de leur travail et leur contrôle soient devenus plus sévères récemment, aucun échange n'a perdu sa licence. Au contraire, les autorités ont donné aux échanges qui ne respectaient pas les normes, la possibilité de retirer volontairement la demande et d'arreter les opérations.

La première exception fut FSHO. Au cours des derniers mois, elle a continué à travailler, même si sa demande était en cours d'approbation par la Financial Services Agency (FSA). Jusqu'à présent, parmi toutes les bourses, seul FSHO a reçu deux commentaires de la FSA à deux reprises. Dans les deux cas, l'autorité de surveillance a ordonné à la plate-forme de trading de suspendre les opérations jusqu'à la résolution de certains problèmes.

Huobi allouera 30 millions de tokens HT pour le développement de sa propre blockchain -

L'échange Huobi prévoit d'allouer 30 millions de tokens HT pour développer sa propre blockchain open source. C'est ce qu'a déclaré le directeur du développement de la société Chen Guang lors d'une conférence à Singapour.

Selon CoinMarketCap, ce fonds est actuellement estimé à 160,2 millions de dollars et servira à lancer le projet Huobi Chain, sur la base duquel une organisation autonome décentralisée (DAO) sera créée.

Il semble que la plateforme Blockchain d’EOS ne soit pas aussi décentralisée que le prétendent ses créateurs. Dix porte-monnaies numériques possèdent actuellement près de la moitié de tous les tokens EOS en circulation dans le cadre de la récente Initial Coin Offering (ICO) d’EOS. Un milliard de tokens ont été vendus lors de la collecte de fonds, soit la somme impressionnante de 4 milliards de dollars.
La décentralisation est compromise

Les partisans du Bitcoin et des altcoins en général partagent une même crainte, celle que les grands détenteurs de tokens puissent manipuler le marché et les prix des crypto-monnaies à leur convenance. Ces peurs trouvent leur fondement dans la plateforme Blockchain d’EOS.

L’ICO d’EOS a été un franc succès avec la vente d’un milliard de tokens. Selon une analyse indépendante, 49,67 % soit 496 735 539 de tous ces tokens EOS en circulation sont actuellement distribués au sein de 10 porte-monnaies.

100 millions de ces tokens soit 1,4 milliard de dollars sont détenus par Block.one, la société derrière l’ICO d’EOS. Cela représente 10% des tokens collectés.

Les porte-monnaies stockent 39,67 % des tokens EOS. Le plus petit porte-monnaie gère 20,6 millions de tokens d’une valeur de 280 millions de dollars environ. Ces 10 plus riches adresses EOS ont potentiellement assez de tokens pour manipuler le marché de la crypto-monnaie et les décisions prises par la communauté d’EOS.

Les 100 premiers porte-monnaies détiennent 748 176 831 tokens, soit 74,82% de la collecte totale. Pour rejoindre cette catégorie, il faut posséder au moins 46 595 tokens (8,7 millions de dollars).





Plus de détails :
https://www.canardcoincoin.com/10-porte-monnaies-detiennent-50-de-tous-les-tokens-eos/amp/

La Hypothekarbank Lenzburg est devenue la première banque en Suisse à fournir des comptes business à des sociétés de Blockchain et de crypto-monnaies, a rapporté Cointelegraph auf Deutsch le 6 juin.




Alors que la Falcon Private Bank fournit des services de gestion d’actifs cryptographiques depuis l’année dernière, Marianne Wildi, PDG d’Hypothekarbank Lenzburg, a confirmé qu’ils étaient la première banque du pays à ouvrir des comptes d’entreprises pour des sociétés liées à la Blockchain et au cryptos .Wildi a déclaré:

    «En tant que banque qui s’installe sur le plan technologique et qui poursuit une stratégie de coopération dans le domaine des fintechs, il est également crédible de collaborer avec le jeune secteur des entreprises crypto et Blockchain en Suisse».

Wildi a noté qu’elle était consciente du « problème de blanchiment d’argent dans le domaine des sociétés cryptographiques et des offres initiales de pièces de monnaie (ICO) ». La banque aurait examiné «très précisément» les problèmes de risque et de conformité, en plus d’avoir informé l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) avant de décider de coopérer avec des start-ups crypto.

Selon Wildi, l’Hypothekarbank Lenzburg serait très sélective dans l’acceptation de nouveaux clients et n’a pris en charge que deux entreprises de l’industrie du cryptage. Avant d’accepter un nouveau client, la banque effectue un processus rigoureux de diligence raisonnable.

Le canton suisse de Zoug est devenu une plaque tournante mondiale pour la crypto-monnaie, prenant le nom de «Crypto Valley». Malgré l’afflux de crypto-business, les politiques restrictives des banques vis-à-vis des crypto-entreprises obligent les celles-ci à se tourner vers l’étranger.

La banque Frick of Lichtenstein, par exemple, ne voit aucun problème de conformité ou de risque pour sa réputation en faisant affaire avec des sociétés de cryptage suisses. En février, Frick a lancé des services directs d’investissement cryptographique et de stockage à froid (cold storage) pour le Bitcoin, le Bitcoin Cash, le Litecoin, le Ripple et l’Ethereum.

La Principauté du Liechtenstein est devenue un important centre financier en Europe et vise également à jouer un rôle central dans le secteur des technologies financières. En mars, le gouvernement a mis en place une législation exhaustive concernant les Blockchains, réglementant les modèles d’entreprise et les systèmes de Blockchain sous-jacents.

La Maison du Bitcoin change de nom pour devenir Coinhouse et son ancrage physique parisien s’appellera désormais Coinhouse Paris Store. Ce « rebranding » vient achever le repositionnement de la société conçue en 2014 autour de Bitcoin et qui se consacre désormais à la vente à l’international de divers « cryptoactifs » et à l’accompagnement des porteurs d’ICO. Coinhouse annonce par ailleurs une nouvelle offre s’adressant aux investisseurs institutionnels et leur permettant d’acquérir et de conserver des cryptoactifs.

« L’ensemble de ces nouveaux développements, permettra d’atteindre une nouvelle phase de croissance et de nous imposer comme l’acteur européen de l’investissement en cryptoactifs. Ce rebranding est un étape nécessaire dans la croissance de Coinhouse afin de capter le marché international. » – Nicolas Louvet, Président Directeur Général de Coinhouse.